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Pilote
Décollage
Atterrissage
Commentaires
6/04/14 10:10
0h27


Castillon-de-Larboust
Port-de-Balès
  • P2air64
  • Vitto Fly 100 evo
  • Dudek Nucleon WRC
  • Distance 17 km
  • Alti Maxi 1957  m
  • Moyenne 43.5  km/h
  • Vit.Max 68.7  km/h
photo

Dernière photo avant la VACHE

La météo est excellente, le ciel est bleu et il n'y a pas de vent, je peux décoller en descendant. C'est chose faite, je prends de l'altitude au dessus du terrain et je pars en direction du Port de Bales, le paysage est magnifique, avant d'atteindre la vallée de Bourg d'Oueil, je survole des plateaux sur lesquels, il y a encore beaucoup de neige. J'arrive au dessus du Port de Bales, encore très enneigé, inaccessible en voiture. Tout se passe bien, je surveille la température de la culasse (135°C le maxi est à 149°C, 7200 tr/min en palier à 1870 m d'altitude, tout va bien, le Vito Evo 100 a fait le plus dur, le reste du vol sera du palier et de la descente, j'en profite pour prendre des photos et savourer le plaisir d'être à bord de ce petit engin volant. Soudain, le moteur s'arrête, je suis à une dizaine de mètres au dessus d'un sommet arrondi, juste le temps d'attraper les commandes, je dois me poser au sommet sinon de l'autre côté, c'est foutu, il n'y a rien de vachable. Demi-tour engagé, je plonge vers le sol, j'imagine le pire ... gros freinage, je remonte à la verticale, la pente est juste devant moi, il faut que je touche le sol avant, les commandes enfoncée au maximum, j’atterris dans la seule zone où il n'y a pas de neige. Pas de bobo, c'est l'essentiel. Depuis là, si le moteur redémarre, je vais même pouvoir repartir. Il fait beau, la vue est magnifique, je prends mon temps. Extérieurement, le moteur n'a rien ... mais il n'y a plus de compression. J'ai compris que je devais sortir de là par mes propres moyens, je m'enfonce jusqu'aux genoux, je descends une congère en reculant, avec de la neige jusqu'aux fesses, je suis déjà épuisé, je rejoins la route encore enneigée en direction de Bourg d'Oueil, je marche, j'ai l'impression que mes mollets se transforment en barres d'acier, putain que ça fait mal, au bout de cinq kilomètres, je ne peux plus avancer, je m'assieds et j'attends le véhicule de récup. Le plus marrant dans cette histoire, est que, hier soir, j'ai terminé la lecture du livre de Jean David BLANC "3 jours au Népal" Édition Robert LAFFONT .... C'est après-midi, j'ai démonté le moteur, cage à aiguilles cassée,(elle n'a tenu que 8 heures de vol...), piston HS, et le cylindre n'a rien. Un vol qui se termine, malgré tout, très bien.
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